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Varsovie s’oppose toujours au système de répartition des migrants par quotas. Un diplomate assure que son peuple ne peut cohabiter avec des ressortissants du Moyen-Orient.

La présidence néerlandaise du Conseil, appuyée par l’Italie, la Grèce et l’Allemagne, tente de convaincre les États d’Europe de l’Est de participer au projet de redistribution de 160 000 réfugiés partout en Europe.

Les dirigeants des pays de Visegrád, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie, s’opposent toujours frontalement à cette idée.

« Les pays d’Europe centrale et de l’Est n’ont pas l’habitude de cohabiter avec des citoyens d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient », a assuré un diplomate polonais contacté par EurActiv.

« Depuis le début de la crise des réfugiés, les différences sociales dans ces pays ont été sous-évaluées. Avant d’accueillir et de redistribuer [des réfugiés], il faut communiquer avec les peuples d’Europe », a estimé ce diplomate, qui a préféré conserver l’anonymat.

(…) Selon un autre diplomate de haut niveau, jusqu’à 50 millions de migrants arriveraient en Europe dans les années à venir, un bouleversement démographique et culturel « changera l’Europe » pour toujours et que les pays de Visegrád ne sont pas prêts d’accepter.

Lors de leur « mini-sommet » du 15 février à Prague, les quatre pays se sont accordés sur un plan B en cas d’effondrement de l’espace Schengen, si la Grèce sort ou est expulsée de l’espace sans frontières.

Les dirigeants polonais, slovaques, hongrois et tchèques veulent la fermeture des frontières entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine, afin de limiter drastiquement l’afflux d’immigrants qui arrivent de Turquie.

Varsovie a déclaré « comprendre le fait » que certains pays avaient des difficultés à protéger leurs frontières externes, mais estime que « ces pays devraient également comprendre que d’autres pays européens n’ont pas appris à vivre avec des personnes originaires du Moyen-Orient ».

(….) Selon un autre diplomate de haut niveau, jusqu’à 50 millions de migrants arriveraient en Europe dans les années à venir, un bouleversement démographique et culturel « changera l’Europe » pour toujours et que les pays de Visegrád ne sont pas prêts d’accepter.

Lors de leur « mini-sommet » du 15 février à Prague, les quatre pays se sont accordés sur un plan B en cas d’effondrement de l’espace Schengen, si la Grèce sort ou est expulsée de l’espace sans frontières.

Les dirigeants polonais, slovaques, hongrois et tchèques veulent la fermeture des frontières entre la Grèce, la Bulgarie et la Macédoine, afin de limiter drastiquement l’afflux d’immigrants qui arrivent de Turquie.

Varsovie a déclaré « comprendre le fait » que certains pays avaient des difficultés à protéger leurs frontières externes, mais estime que « ces pays devraient également comprendre que d’autres pays européens n’ont pas appris à vivre avec des personnes originaires du Moyen-Orient ».

(…) Euractiv

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