Le Parti socialiste yverdonnois a lancé mercredi sur des réseaux sociaux ainsi que sur son propre site internet des clips qui invitent notamment en arabe, en tamoul, en kurde, en somali, en grec, les électeurs étrangers à user de leurs droits civiques: participer aux votations du 28 février prochain, et surtout élisez les candidats socialistes!
Car depuis 2003, le canton de Vaud les autorise à voter sur le plan communal s’ils bénéficient d’un permis de séjour depuis dix ans et s’ils résident dans le canton depuis trois ans au moins.
Dans le journal «24heures», vendredi, une candidate du PS à la Municipalité déclare que ces clips en albanais et en bosniaque seront bientôt édités. Quant à Pierre Dessemontet, président du PS d’Yverdon et également candidat à la Municipalité, il dit se réjouir de cette démarche et l’assume totalement. Dans le quotidien «Le Matin», il balaie les critiques en usant de la stigmatisation: il s’attendait à ce que «l’extrême droite» réagisse négativement. Pas sûr que le président des libéraux-radicaux d’Yverdon apprécie ses propos. Christian Weiler s’interroge, dans «Le Matin», sur l’objectivité d’encourager quelqu’un à voter s’il ne comprend pas la langue parlée et utilisée dans sa ville et sa région où il vit. Et également de constater que la preuve d’une intégration, c’est notamment de comprendre et parler la langue où l’on vit et prétend vouloir voter. L’UDC locale va plus loin, en estimant que le PS demande aux étrangers de voter pour ses candidats mais donne l’impression que ce n’est pas nécessaire de s’intégrer.
Merci à Jesse James