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Mickaël, la quarantaine passée, était électricien dans le Sud-Ouest. Aujourd’hui, il est en Irak, sur la ligne de front, pour combattre les jihadistes du groupe État islamique avec les peshmergas kurdes. Il a dépensé plus de 3.000 euros pour acheter son arme et le matériel nécessaire au combat.

Son quotidien? Dormir à même le sol à dix par chambrée, prendre des douches froides et manger du riz à la sauce tomate tous les jours. Il a bien un album de photos de famille que la cadette de ses deux filles lui a confectionné, mais il préfère ne pas trop les regarder. Pour ne pas avoir envie de repartir.

Il a déjà tiré pour tuer, “le but, c’est de les exterminer“. Il connaît les risques, “je ne serai pas capturé, jamais. […] Vu ce qu’ils font aux prisonniers, on n’a pas envie d’être capturé.” Lors d’une offensive à laquelle il a participé, on lui a fourni une grenade : “Il est clair que la grenade, je la garde pour moi, pour en emmener un avec moi au cas où. […] Vaut mieux être expéditif dans ce cas-là.

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