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[…] Plusieurs PDG de grands groupes allemands faisaient des plans sur la comète et jubilaient : cet afflux massif de réfugiés était un investissement dans l’avenir et permettrait de régler une fois pour toutes les conséquences de la crise démographique qui risque de plomber le marché du travail et le système social. Cinq mois plus tard, tout le monde met un bémol à ce grand élan d’enthousiasme.

« C’est exactement de gens comme cela dont nous avons besoin chez Mercedes ! » s’enthousiasmait Dieter Zetsche en voyant arriver en Allemagne des dizaines de milliers de réfugiés à l’automne dernier. Des hommes jeunes, vigoureux et munis d’une formation solide. Le chef de Daimler-Benz faisait même miroiter un « second miracle économique allemand », pareil à celui que connut l’Allemagne avec l’arrivée des immigrés italiens, puis turcs dans les années 50 et 60.

Les entreprises mais aussi les instituts d’analyse économique le reconnaissent: la majorité des jeunes hommes qui débarquent en Allemagne n’arrivera pas à s’intégrer sur le marché du travail sur-le-champ. 80 % d’entre eux n’ont ni le niveau ni la formation d’un simple OS allemand. Ils ne parlent pas allemand. Ils ne connaissent pas l’alphabet latin. Et bon nombre d’entre eux sont analphabètes. Il va donc falloir du temps et beaucoup d’argent et de patience pour les intégrer sur le marché du travail. […]

Le Point

Merci à cathyB

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