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Docteure en anthropologie, la Tessinoise Nadia Bizzini est également médiatrice dans son canton pour les gens du voyage.

Elle vient de défendre à l’Université de Lausanne une thèse sur le mode de vie des Roms et sur les interactions de ces communautés avec les autorités suisses et la population, comme le relève «24heures» ce jeudi. Leur rapport à l’hygiène et la propreté est, notamment, abordé. Sujet ô combien sensible ! […]

Selon les propos de la chercheuse Nadia Bizzini, retranscrits par «24heures», les nomades de l’étranger n’ont pas l’habitude de faire leurs besoins dans la nature, ce ne serait qu’un «pur préjugé» de notre part. La preuve, selon elle? Quand des membres d’une famille gitane se trouvent dans une maison munie de toilettes, ils les utiliseraient normalement. Les Roms auraient aussi une notion assez précise de qui est sale et de ce qui est propre.

Alors pourquoi laissent-ils si souvent derrière eux des aires d’accueil ou des champs dans des états aussi déplorables? Selon l’anthropologue tessinoise, les Roms considèrent ces lieux mis à leur disposition comme des «territoires étrangers, appartenant aux autres, aux étrangers.» Et donc placés dans le «domaine de l’impur. De leur point de vue, la saleté se trouve donc dans le bon endroit.» La chercheuse universitaire en déduit que c’est une façon pour eux «d’exprimer symboliquement la façon dont ils considèrent» les étrangers qui les accueillent…

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Merci à livercingetorix

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