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Après les agressions sexuelles du 31 décembre, les regards convergent sur un quartier de Düsseldorf où agissent des immigrés d’Afrique du Nord coupés de la société allemande et organisés en bandes violentes.

C’est le quartier que la plupart des habitants de Düsseldorf aimeraient voir disparaître de leur cossue cité. Surnommé «le Maghreb», près de la gare, dans le sud-est de la ville, il est sous le feu des projecteurs depuis les agressions de la Saint-Sylvestre dans la ville voisine de Cologne. A plusieurs reprises depuis qu’a éclaté le scandale, des enquêteurs ont fait part à mots couverts de leur «conviction» que les agresseurs de Cologne pourraient «être liés» aux bandes de criminels originaires du Maroc et d’Algérie, particulièrement actives à Düsseldorf, mais aussi à Dortmund, Cologne, Essen ou Duisbourg.

«Les jeunes Maghrébins se font remarquer de façon particulièrement négative, souligne un travailleur social de Düsseldorf. Ils boivent massivement de l’alcool, et sont plus souvent que les autres sous l’influence de médicaments forts. Mais, jusqu’à présent, ils se faisaient surtout remarquer pour des affaires de vols ou de coups et blessures. Pas pour des agressions sexuelles.» En Allemagne, sociologues, psychologues et spécialistes des migrations s’interrogent toujours sur l’interprétation à donner à la vague inédite d’agressions sexuelles du nouvel an. (…)

Seuls l’église et son jardin d’enfants catholique, ainsi que les petits chats en porcelaine trônant à toutes les fenêtres des rez-de-chaussée entre vitres et rideaux rappellent qu’on se trouve ici en Allemagne. (…)

Trois jours après une spectaculaire razzia, le week-end dernier, les dealers et les voleurs à la tire ont retrouvé leur «poste de travail» le long de la Ellerstrasse. Quarante personnes – des Marocains et des Algériens non domiciliés dans le quartier – ont été arrêtées lors de cette descente massive de police. Tous ont été relaxés, faute de charges suffisantes.

La conclusion du rapport – divulguée par la presse – a fait l’effet d’une bombe : à Düsseldorf, 40 % des jeunes Marocains et Algériens deviennent criminels au cours des douze premiers mois de leur séjour en Allemagne, contre 0,5 % pour les Syriens. “Seuls les Bosniaques et les Monténégrins commettent si rapidement autant de délits», soulignent les auteurs. Trafic de stupéfiants, vols, braquages, coups et blessures, menaces…

«Toutes les trois heures et demi, un criminel maghrébin frappe à Düsseldorf, souligne le texte. Ce groupe de délinquants est dépourvu de toute forme de respect. Du fait de leur agressivité et de la place qu’ils occupent dans l’espace public, ils influencent de façon très négative le sentiment de sécurité des habitants.»

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