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Un nouveau texte constitutionnel pour exclure les binationaux des hautes fonctions de l’Etat qui devait être adopté en Algérie a provoqué une forte réaction de la part des binationaux. Au point que le président Bouteflika a dû amorcer une marche en arrière lundi.

« El Watan » dénonce une « cuisine politique typiquement algérienne », qui devrait même être « enseignée dans les instituts de sciences politiques comme un cas d’espèce de gouvernance sans gouvernail et sans cap », écrit le quotidien algérien sans mentionner – délicatement – la confusion au sein de l’exécutif français sur la constitutionnalisation de la destitution de nationalité française pour les binationaux commettant des actes de terrorisme.

En Algérie, l’article 51 adopté le 11 janvier en Conseil des ministres prévoit que « la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions politiques » .

« La loi déterminera la liste des hautes fonctions de l’Etat », selon la très officielle agence APS.

« El Watan » parle, pour sa part, « d’un petit pas en arrière, car, dans le fond, l’article 51 est maintenu en l’état dans la copie soumise au Conseil constitutionnel ».

Pour le journal, il n’est pas surprenant que la plus forte opposition à l’exclusion des binationaux vienne de l’entourage politique de la présidence. Car, comme le secrétaire général du FNL, Amar Saadani, certains ont un pied en Algérie et un autre en France. Et, en France, François Hollande va-t-il devoir « arrondir les angles » ?

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