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Les événements de la Saint-Sylvestre à la gare de Cologne conduisent les dirigeants allemands à durcir leurs discours sur les réfugiés. Selon les informations publiées par le journal Welt am Sonntag, jeudi 7 janvier, la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, disposerait d’informations précises sur les auteurs présumés des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Certaines d’entre elles auraient été interpellées et placées en garde à vue peu après les faits.

« Seule une petite minorité de ces personnes était des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », affirme le journal. […]

Welt am Sonntag, classé à droite dans la presse allemande, cite le témoignage anonyme de policiers présents place de la Gare au moment des faits. Blessés par les critiques du ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, à leur endroit, les fonctionnaires ont expliqué que les informations données par le chef de la police locale, Wolfgang Albers, n’étaient pas justes. Ce dernier avait déclaré que la police ne disposait d’aucune information sur l’identité des agresseurs. La maire de Cologne, Henriette Reker, avait même ajouté que « rien ne permettait de dire qu’il s’agissait de réfugiés ».

Or, d’après Welt am Sonntag, cent personnes ont été contrôlées le soir du 31 décembre 2015, et certaines d’entre elles ont été conduites au poste.

Les résultats de ces contrôles contrediraient la version officielle : les personnes en question « ont présenté des documents reçus lors de l’enregistrement des demandes d’asile, a déclaré un policier au journal.

Ils voulaient surtout commettre des agressions sexuelles, ou, pour le dire dans leur logique, s’amuser sexuellement ».

D’après le policier cité par le journal, il n’y avait pas ce soir-là un millier d’individus, comme avancé au départ, mais « plus de 2 000 personnes, presque toutes d’origine arabe, réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale.

Personne ne s’attendait à cela, et personne ne pouvait le prévoir ». Ces faits seraient confirmés par un rapport de la police de Cologne daté du 2 janvier, que Welt am Sonntag a pu se procurer. Le chef du syndicat de la police en Rhénanie-du-Nord – Westphalie, Arnold Plickert, estime que l’information selon laquelle « rien ne permettait de penser qu’il s’agissait de réfugiés était fausse ».

« Nous avons des informations selon lesquelles des réfugiés faisaient partie des suspects », a confirmé le président du syndicat de la police fédérale, Ernst G. Walter, sur la chaîne publique ARD, en précisant que l’enquête devait identifier si ces derniers faisaient obligatoirement partie du groupe du cercle d’agresseurs les plus violents. Certains des réfugiés suspects étaient hébergés dans des centres d’accueil de la ville de Duisbourg, ils étaient munis de papiers émis par l’Office des migrations. […]

Le Monde

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