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Comme Ali, 60 jeunes étrangers, entre 16 et 18 ans, sont accueillis dans le lycée afin d’apprendre le français et travailler sur un projet professionnel. Problème : depuis peu, l’ASE envisagerait de ne plus signer ce type de contrat.

Ils sont pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), durant leur minorité, pour le logement, la scolarité et la nourriture.

Du côté du conseil départemental, dont dépend l’ASE — le département y consacre 10 M€ par an, répartis entre diverses actions dont ces contrats « Jeune majeur » — on explique adapter les budgets.

Ali vit dans l’angoisse. La scolarité de ce jeune Pakistanais de 18 ans, élève au lycée Jean-Baptiste-Corot de Beauvais, ne tient plus qu’à un fil. Faute d’argent, le contrat « Jeune majeur » qui le lie à l’établissement ne sera probablement pas renouvelé. Dès lors, le lycéen pourrait se retrouver à la rue.
C’est le cas de Junior, élève en maçonnerie. Entre le 7 et le 16 décembre, il s’est retrouvé à la rue avant d’être pris en charge par le Samu social. Et comme lui, quatre élèves sur les 60 que compte ce programme sont dans l’incertitude. Une situation qui révolte l’équipe enseignante. Camille Cagé, professeure en Compétences plus FLS (français langue seconde), s’interroge sur l’origine de ces arrêts de contrat : « A part d’éventuelles mesures budgétaires, nous n’avons pas d’explications. C’est comme si tout notre travail tombait à l’eau. » […]

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