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Mourad Benchellali, ancien détenu français de Guantánamo qui s’était laissé embarquer à 19 ans en Afghanistan dans un camp d’entraînement d’Al-Qaïda, s’est exprimé sur France Info ce jeudi 24 décembre sur la déchéance de nationalité qu’il estime “symbolique” mais pas efficace.
«Le spectre de se voir déchoir de sa nationalité n’est pas de nature à dissuader, donc je pense que ce n’est pas une mesure efficace», estime Mourad Benchellali, qui travaille aujourd’hui dans les quartiers pour prévenir la radicalisation des jeunes. «C’est symbolique, mais on ne règle pas les problèmes de terrorisme avec des actes symboliques.»
Pour ce Franco-Algérien, qui conteste sa condamnation pour association de malfaiteurs devant la Cour de justice européenne, «c’est bizarre de penser que je peux être expulsé de la France à partir d’une erreur de parcours simplement parce que mes parents sont algériens. Moi, j’ai vécu ma vie en France, je suis né en France… D’une manière générale, je ne me suis jamais senti aussi peu français. » À propos des jeunes, qu’il côtoie tous les jours dans les banlieues de Vénissieux, Mourad Benchellali pense qu’ils témoignent d’un «besoin d’appartenance mais aussi d’un sentiment de frustration, car ils sentent que, quoi qu’ils fassent, on ne les considérera pas comme des Français comme les autres ».

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