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Statistiques inédites à l’appui, l’ouvrage “Rentiers d’Etat”, d’Yvan Stefanovich, débusque cette armée de rentiers, dont les plus célèbres, retraités ou en activité, s’appellent Édouard Balladur, Jeannette Bougrab, Dominique de Villepin, Fadela Amara, Aquilino Morelle, Brice Hortefeux ou encore Jean Glavany. Jeannette Bougrab aurait bien doublé son salaire de base de présidente de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) de 7000 à 14 000 euros.
Jusqu’au président François Hollande qui a reconnu, en 1989, n’avoir eu aucune mission à effectuer à la Cour des comptes quand il y était en poste. Une gabegie que nos dirigeants ne pourront dorénavant plus feindre d’ignorer.
Extraits de “Rentiers d’Etat” :
Maître des requêtes aujourd’hui en détachement à l’ambassade de France à Helsinki et symbole de la méritocratie républicaine, Jeannette Bougrab, quarante et un ans, a multiplié les activités et les revenus à l’image d’Édouard Balladur. […] Six mois après sa nomination au Conseil d’État, la nouvelle maître des requêtes a commencé à y travailler. Ainsi, du 7 avril 2008 au 14 avril 2010, elle a assuré ses fonctions de rapporteur au service du contentieux dans 45 arrêts. Sur une période de 2 ans pile, cela représente un peu plus de 22 arrêts par an et un peu moins de 2 par mois. Ce rythme de sénateur s’expliquait sans doute par les multiples responsabilités qu’elle avait acceptées. Ainsi, le 21 janvier 2010, un décret du président de la République l’avait nommée présidente du conseil d’administration de l’Acse (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances), dont elle démissionnera un an plus tard en février 2011. Puis, à la demande du président de la République, elle était nommée, le 7 juin suivant, présidente de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité). À cette occasion, Jeannette Bougrab était placée en détachement du Conseil d’État. […]

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Merci à Dura Lex

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