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Les données ne sont pas chiffrées. Mais l’académie de Besançon n’est pas épargnée et a déjà dû signaler des jeunes radicalisés.
(…) La radicalisation dans les établissements scolaires est un fait. Qui a été constaté à plusieurs reprises. Et le conseiller technique, que nous appellerons Philippe, affirme que le phénomène ne touche pas que les centres urbains. « Je me rappelle d’une famille démunie face aux changements de comportement de leur enfant et qui s’est adressée à l’assistante scolaire. C’était dans un secteur rural. Mais le diagnostic était là : changement de religion, perte de relation parents-enfant, isolement, des heures passées sur Internet. Et un discours. » Des « Vive Daech » proférés dans l’école même.
Les exemples sont multiples. Les signaux d’alerte souvent les mêmes. (…) Impossible de chiffrer le nombre de jeunes radicalisés dans les établissements scolaires, selon le rectorat. « Car, parfois, les signaux d’alerte cachent autre chose… Mais une chose est sûre : dans les écoles, tous les signaux doivent être pris en compte par tous, personnels mais aussi élèves. On n’est pas là pour stigmatiser, mais pour venir en aide le plus tôt possible. » (…)

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Merci à Mielrubis

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