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Le Snesup (Syndicat National de l’Enseignement SUPérieur), l’un des syndicats nationaux de la FSU (Fédération Syndicale Unitaire), appelle dans un communiqué “les citoyennes et citoyens à participer massivement au vote et à s’opposer aux idées d’extrême droite”.

Dimanche 13 décembre 2015, nos concitoyens sont appelés à élire les conseillers régionaux dans un contexte social et politique dégradé et marqué par la montée des idées xénophobes et réactionnaires portées par l’extrême droite.

Le SNESUP-FSU considère que les organisations syndicales et les universitaires ont une responsabilité particulière dans la lutte contre l’extrême droite. C’est aussi le sens de l’engagement de notre organisation aux côtés d’autres syndicats dans le prolongement de l’appel de janvier 2014 Unis contre l’extrême droite. Face à l’augmentation de l’influence de l’extrême droite présentée aujourd’hui en tête dans plusieurs sondages, voire en capacité de diriger plusieurs exécutifs régionaux, le Snesup-FSU ne peut rester silencieux.

Les modes de scrutin et les alternances politiques sans alternative qui se succèdent depuis plusieurs dizaines d’années ne sont pas étrangers à la progression de l’abstention et au recul de notre vie démocratique.

Depuis les attentats de Paris, les amalgames entre terrorisme, islam, pauvreté et immigration brouillent les repères et les capacités de réflexion critique.

Le Snesup-FSU tient aussi à affirmer avec vigueur la distinction fondamentale qu’il convient de faire entre les formations politiques d’extrême droite, dont le Front National fait partie, et les partis qui défendent les principes de la démocratie. […]

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La dynamique de progression électorale du FN est continûment alimentée par les impacts sociaux du libéralisme, de la crise économique, des déchirures territoriales.

Elle est aussi largement mise en scène par les médias qui redoublent d’invitations envers ses représentants, comme encore récemment suite aux déclarations du premier ministre.

Les élections départementales risquent de permettre au FN de faire « son entrée massive dans les assemblées départementales » et de jouer un rôle de « faiseur de roi et de majorité ». Après les municipales, c’est une étape supplémentaire d’implantation qui pourrait être franchie.

Le syndicalisme et l’éducation ne sont pas épargnés par la montée des idées d’extrême-droite : sur les listes FN, 8 candidatures CGT, 9 CFTC, 5 CGC et 7 FO, et nombre d’enseignant-es.

Faire barrage à l’extrême droite en combattant ses fausses solutions et en portant des propositions pour sortir des impasses actuelles doit être une préoccupation constante : le SNESUP-FSU y appelle ses adhérents, lors des élections comme tout au long de leur activité syndicale et professionnelle.

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