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Déjà tendue depuis de longues semaines, la campagne pour les régionales en Ile-de-France s’emballe (dans le mauvais sens du terme) à l’approche du second tour, dimanche 13 décembre. Dernier épisode en date, l’accusation de Claude Bartolone, le candidat du PS, du Front de gauche et d’EELV, contre Valérie Pécresse qui défendrait “la race blanche”, faisant partie de LR, la même formation politique que Nadine Morano, l’auteure de ces propos polémiques.

Au milieu des réactions diverses et outrées du camp Pécresse, François Fillon se distingue avec un communiqué des plus virulents, accusant Claude Bartolone de “discrimination antifrançaise”. Rien que ça. “Claude Bartolone bascule dans l’infamie”, écrit le candidat déclaré à la primaire de la droite et du centre et fidèle soutient de Valérie Pécresse.

Dénonçant des propos “indignes” et “inadmissibles venant de la part du Président de l’Assemblée nationale”, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy estime qu’en “stigmatisant ‘Versailles, Neuilly et la race blanche’, Claude Bartolone manifeste une intolérance venimeuse et blessante pour tous les Français”. Puis il ajoute :

Après les attentats et alors que les fanatiques rêvent de désunir notre société, il est consternant de voir le Président de l’Assemblée fustiger notre peuple à travers une forme de discrimination antifrançaise.

Face à ce qu’il considère être un “lourd dérapage”, François Fillon, comme Jean-Christophe Lagarde ou Bruno Le Maire, estime que “Barto” doit “des excuses à Valérie Pécresse et aux Français”.

(…) Le Lab

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