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07/12/15

Pour Nadine Guerlach, la décision est injuste : « Cela fait plus de 40 ans que j’habite dans cette maison. J’y ai tous mes souvenirs. Les cendres de mon mari se trouvent dans le garage, juste là. Je ne veux pas quitter cette maison, je ne partirai pas. »

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02/12/15

Nadine Guerlach, riveraine de la Jungle et égérie des Calaisiens en colère, a reçu hier l’avis de mise en demeure de son domicile sous six mois par la mairie de Calais

(…) Aux dernières nouvelle, la mairie avait proposé à l’Office français de l’immigration et de l’intégration d’installer ses locaux à cet endroit. Mais au vu de la mobilisation massive sur les réseaux sociaux en soutien à la résidente, l’expulsion pourrait bien s’avérer quelque peu compliquée.

Nord Littoral


24/10/15

Mi-août, elles clamaient leur exaspération dans une vidéo diffusée sur Internet. Depuis, Nadine Guerlach, riveraine du chemin des Dunes, à deux pas de la « jungle », et sa fille sont devenues le symbole des Calaisiens en colère. Créé pour les soutenir, ce collectif s’insurge contre « l’insécurité due aux migrants ».

Or, c’est justement « pour une question de sécurité » que la Ville, propriétaire du corps de ferme, souhaite faire déménager les deux femmes – la mère vit là depuis 45 ans tandis que la fille y dirige une entreprise de démolition depuis plus de dix ans.

Le premier adjoint au maire Emmanuel Agius les a reçues mi-septembre « pour dire à la mère qu’elle ne pouvait plus continuer à vivre où elle est, pour sa sécurité. C’est une locataire de chez nous et nous pouvons l’aider à trouver un autre logement chez un bailleur social. » Seulement, les deux femmes refusent catégoriquement de partir : « Il est hors de question que je quitte ma maison, dit la mère. J’y ai tous mes souvenirs, j’y vis depuis 45 ans. »

Lorsque la fille a été reçue par un conseiller du Premier ministre, en visite à Calais fin août, elle s’était pourtant plainte d’insécurité, affirmant avoir été victime « de plusieurs intrusions de migrants ». Mais aujourd’hui, elles assurent que la situation a changé : « Nous avons dépensé 16 000 € en caméras, détecteurs de présence, etc., expliquent-elles. Depuis, nous ne sommes plus embêtées. » […]

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