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Chaque matin depuis le 16 novembre, Mickaël, doit faire une heure de route pour aller “pointer” au commissariat central de Toulouse. Même trajet le soir à 20 heures, pour retourner chez sa compagne, en banlieue toulousaine.

C’est le site de la Dépêche du Midi qui raconte. Ce trentenaire se prénomme Mickaël, il a été le premier à se voir notifier une assignation à résidence en Haute-Garonne : il est suspecté d’appartenir à “un réseau terroriste et salafiste”. Seul gros problème quand même : Mickaël est catholique, menant une vie tranquille d’auto-entrepreneur dans le secteur du nettoyage industriel. Certes, il a déjà eu affaire avec la justice – deux condamnations en 2006 et 2008 pour vol et recel – mais l’état d’urgence met ce papa de deux enfants dans une situation inextricable.

L’homme raconte qu’il est même allé à Lourdes avec ses enfants dernièrement. Le 24 novembre dernier, auditionné une nouvelle fois, deux policiers avouent qu’il s’agit d’une erreur, d’une méprise. Mais la machine administrative, elle, ne peut pas s’arrêter. Mickael craint désormais une prolongation de l’Etat d’urgence et un Noël pour le moins gâché.

France Info

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