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Les attentats qui ont eu lieu Paris ont eu un retentissement jusque dans les plus petits villages de France comme l’attestent les maires réunis mercredi 18 novembre, à l’appel de l’Assemblée des maires de France (AMF).

La plupart redoute une montée de la xénophobie : « On sent dans une partie de la population plus de colère, plus de rejet, plus de haine vis-à-vis de tous ceux qui peuvent incarner l’étranger », remarque Olivier Dussopt, président de l’Association des petites villes de France.

Les maires des petites communes ont beau habiter à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale, ils se sont retrouvés en première ligne. […] «Dans nos campagnes, les gens sont meurtris, confie Rolland Daste, maire (dg) de Sarragachies (Gers). Certes, ils ne sentent pas directement menacés. Paris c’est loin ! Mais on a vu des bougies allumées et les gens sont venus nombreux à la minute de silence organisée par la mairie. […] L’onde de choc s’est aussi propagée au-delà de la Méditerranée pour atteindre jusqu’à Sampolo, en Corse-du-Sud. « Les gens sont traumatisés, raconte le maire, Jean-Baptiste Leccia. Ils se disent que les attentats de Charlie ont eu lieu il y a presque un an et que depuis on n’a rien fait. Ils veulent plus de répression sur le mode :’il y a trop d’étrangers, on ne peut pas laisser passer tout le monde, on est infiltrés. » […] Pour le maire (LR) de L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), Pierre Gonzalvez, «la demande de sécurité l’emporte de plus en plus sur le besoin d’appartenance à des valeurs communes. L’affirmation des principes de la République ne sera pas suffisante pour endiguer chez bon nombre d’habitants la conviction qu’il n’y a plus que le FN pour qui voter», regrette l’édile.

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