Ils sont arrivés à Clermont-Ferrand mi-octobre. De nationalité syrienne, tous ont le statut de réfugiés politiques. Mardi, plus que la ville, c’est la République qui les a accueillis.
«Merci ». Toutes dents dehors, avec un magnifique sourire, le petit garçon de 9 ans est fier de montrer qu’il sait déjà parler français. Il est arrivé à Clermont-Ferrand le 20 octobre, avec ses parents, son frère de 7 ans et sa sœur de 5 ans. Depuis deux jours, il va à l’école.
Dans les salons de l’Hôtel de Ville, mardi soir, les yeux brillent. Grâce à la traduction, en arabe oriental, des discours officiels par Oulaya Sidi Ammi (interprète de l’Office français de l’immigration et de l’intégration), il vient d’entendre parler de la République française. De sa tradition d’accueil. De son droit à lui « d’aller à l’école et de vivre en paix » (Alexandre Pourchon, conseil départemental).
Il découvre même qu’il est une richesse pour « notre grande ville qui a précisément été construite par ceux qui ont bien voulu la rejoindre. Parfois venus des campagnes. Parfois de plus loin. Comme vous » (Philippe Boehelay, adjoint au maire). Il a aussi appris que lui, sa famille et les autres (1) allaient bénéficier d’aide pour s’intégrer « pour que votre rencontre avec notre pays se passe au mieux » (Anna Aubois, conseil régional).
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Merci à Bobbynette
