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Lundi après-midi, trois coups de feu ont retenti à l’intérieur du commissariat de police de Roubaix. Un militaire participant à l’opération Vigipirate a laissé échapper une rafale de Famas en pleine cafétéria.

Grosse émotion, lundi après-midi, au sein du commissariat central de Roubaix. Peu après la pause du midi, une rafale d’arme automatique a retenti au premier étage de l’hôtel de police. Trois coups de feu tirés par une arme de guerre dans la cafétéria. « Ça a claqué assez fortement », assure une source policière. On imagine l’émoi des policiers. Trois impacts de balle ont été découverts sur deux carreaux en porcelaine et un pied de table.

Rien n’a filtré pour l’instant quant aux circonstances exactes de ces tirs. Le commissariat de police s’est refusé à tout commentaire, renvoyant les journalistes vers les autorités militaires. Une source judiciaire évoque cependant un « tir accidentel » lié à une « manipulation ». Un démontage de l’arme qui répond à un processus strict. « Le souci, c’est que ce type de manipulation doit se faire lors de la perception ou la restitution de l’arme. Mais jamais dans une cafétéria. Il y a, là, une légèreté assez étonnante », continue notre source.

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Merci à Jesse James

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