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François Hollande a promis ce jeudi 360 millions d’euros d’aide au président malien IBK, en visite à Paris.

Que retenir des allocutions des présidents Keïta et Hollande en ouverture ce jeudi matin, à Paris, sous l’égide de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), de la Conférence internationale pour la relance économique et le développement du Mali ? Que les convulsions qui ont tordu le Mali depuis 2013 seraient derrière nous. C’est en substance la teneur des propos présidentiels. Les deux hommes se sont donnés du «François» et du «Ibrahim», affichant une grande proximité. Hollande, répondant à un discours d’IBK qui, comme le Niger sort de son lit lors de l’hivernage, est sorti lui aussi de son texte en laissant le verbe, qu’il a riche, déborder.
IBK en chef militaire

Il fut question de reconstruction du Nord, du soutien appuyé d’Alger aux accords de paix de juin dernier, de 360 millions d’euros d’aides de la part de la France jusqu’en 2017 – dont 80 pour les régions du Nord –, de nouvelles politiques publiques, de lois sur le blanchiment de l’argent sale et aussi d’une mise en garde d’IBK envers «quiconque viendrait remettre en cause les accords de paix». […]

Une source sur place faisait quand même la moue : « Il faudra être encore plus attentifs que nous l’avons été aux décaissements des sommes et vérifier si elles ont bel et bien été dirigées vers ces programmes.»

Et c’est là justement que le bât blesse. Car si IBK a évoqué «de nouvelles lois sur l’évaporation fiscale», l’argent des donateurs a pris souvent, dans un passé récent, le chemin d’une tuyauterie administrative malienne qui ne donnait qu’un goutte-à-goutte confondant d’étonnement ces mêmes donateurs, aujourd’hui légèrement refroidis. […]

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Merci à robinson

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