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Au procès qui s’est ouvert à Tours (Indre-et-Loire) mardi 13 octobre, le grand absent est Jean Germain. L’ancien maire de Tours, sénateur socialiste mis en cause dans l’affaire dite des “mariages chinois“, s’est suicidé le 7 avril dernier. Six mois plus tard, trois prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel, notamment pour escroquerie et prise illégale d’intérêts.

La principale prévenue est l’ancienne collaboratrice de Jean Germain. Pour elle, l’ombre du maire plane sur ce procès. Dans cette affaire, il avait été mis en examen pour complicité de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics.

Entre 2007 et 2011, Jean Germain avait réalisé le rêve de centaines de couples chinois : des noces à la française célébrées en mairie. Une bonne affaire, selon le maire à l’époque, pour développer le tourisme dans la région. Mais son ancienne collaboratrice, également gérante de la société privée qui encaissait les recettes des cérémonies, pourrait avoir agi dans les coulisses de ces mariages.

Ce matin dans la salle d’audience, les proches du maire défunt ont tenu à être présents. Dénonçant des soupçons insupportables, Jean Germain avait laissé une lettre avant de se suicider. Il y dénonçait une “chasse systématique” aux politiques, injuste et déshonorante selon lui.

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