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11/10/2015

Un score historique pour le FPÖ

Menée par Heinz-Christian Strache, qui a pris avec brio la suite de Jörg Haider aux commandes du FPÖ, la liste d’extrême droite a recueilli 32,2 % des voix, après le dépouillement de l’ensemble des votes, derrière le maire sortant, le social-démocrate Michael Häupl, dont le parti s’est adjugé 39,5% des suffrages, et qui devrait donc ajouter un mandat à son règne qui dure depuis 1994.

La victoire a cependant un goût amer pour les sociaux-démocrates du SPÖ, qui perdent ainsi presque cinq points par rapport à la dernière élection, en 2010. En face, le FPÖ a progressé de plus de six points. Et surtout, la formation d’extrême droite réalise un score historique : elle avait jusque là au mieux récolté 27,9 % des voix dans la capitale, en 1996.

Un bémol cependant pour les “bleus” : Heinz-Christian Strache n’a pas réussi à talonner au score le maire sortant, alors que les sondages prédisaient un écart nettement plus réduit. “Bien sûr, nous aurions espéré un coude à coude avec le SPÖ, mais nous réalisons le meilleur résultat de notre histoire, et le SPÖ, son pire“, a souligné M. Strache, sur le plateau de la télévision publique ORF. […]

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Merci à falstaff


Les sociaux-démocrates autrichiens semblaient bien partis dimanche pour conserver la mairie de Vienne. Ils ont résisté à la poussée électorale de l’extrême-droite, qui a joué à plein la carte de la crise des migrants.

D’après des projections diffusées par la chaîne publique ÖRF, les sociaux-démocrates du SPÖ, qui tiennent la mairie depuis 1945, arrivent clairement en tête avec 39,5% des voix. Ils perdent malgré tout près de cinq points par rapport au précédent scrutin, il y a cinq ans.

Le Parti de la liberté (FPÖ) de Heinz-Christian Strache est donné pour sa part à 30,9%. En hausse de cinq points par rapport à 2010, il améliore le score historique enregistré par la formation populiste et hostile à l’immigration dans la capitale, 28% lors des élections en 1996, sous la houlette de feu Jörg Haider.

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10/10/2015

Le parti “d’extrême droite” autrichien FPÖ, bien placé pour les municipales de dimanche, profite du rejet des migrants dans les milieux populaires dans lesquels augmente le rejet des migrants et des musulmans.

«On a des gens qui sont éligibles à un logement social depuis sept ans, fustige Paul Stadler. Ils ne peuvent pas comprendre que des étrangers qui viennent d’arriver en reçoivent un dans les six mois. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.»

Selon les sondages, le parti d’extrême droite et son leader, Heinz-Christian Strache, obtiendraient 35 % des suffrages aux municipales de dimanche, tandis que le SPÖ (sociaux-démocrates), qui contrôle la ville depuis 1945, recueillerait 36 %. Pour l’éditorialiste Christian Rainer, de l’hebdomadaire Profil, si le FPÖ gagne, Vienne serait alors «la première capitale occidentale à hisser à la première place un parti hostile aux étrangers, avec un chef venant d’un milieu néonazi». Un signal pour toute l’Europe. […]

Cela fait trente ans que Paul Stadler bat le pavé pour l’extrême droite à Simmering. Avec son physique de sénateur, il est en passe de devenir le nouveau maire du quartier, qui est aussi le XIe arrondissement de la capitale autrichienne, un carrefour routier, bastion ouvrier et agricole.«Je suis populaire parce que j’essaie d’aider les gens, explique-t-il. Ils ont beaucoup de problèmes. Le chômage augmente, les logements deviennent chers.» […]

Et si Vienne jouit d’une qualité de vie sans pareil, les classes populaires rejettent massivement le bilan de la coalition sortante entre les sociaux-démocrates et les écologistes. La principale rue commerçante est devenue piétonne ? «Et alors ?» rétorquent les passants. […] Car que pèsent politiquement quelques kilomètres de pistes cyclables en plus, alors qu’au seul mois de septembre, 200 000 sans-papiers sont entrés en Autriche, un pays de 8,58 millions d’habitants, et que 400 demandes d’asile sont déposées chaque jour ? […]

L’islam est devenu une obsession. «En tout cas, c’est une vraie peur dans les quartiers populaires, affirme David Lazar, un élu juif du FPÖ. Et ça, les bobos du centre-ville ne le comprennent pas. Il n’y a plus que 8 300 Juifs déclarés aujourd’hui en Autriche. L’antisémitisme qu’on reproche toujours à mon parti, aujourd’hui, il ne vient pas des autochtones, il vient de l’islam.» […]

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