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« Quand on nous a vendu les lots, il devait y avoir un éco-quartier en face. Aujourd’hui, c’est un bidonville où des coups de feu retentissent, où les passeurs se battent au couteau », se lamente une habitante du boulevard Mendes-France, dans son pavillon avec vue sur la « jungle ».

Elle vient de recevoir sa taxe d’habitation : « 1 211 €. À ce prix-là, on a le droit de sursauter au moindre coup de feu. » Élucubrations ? Elle tend son téléphone, montre une vidéo prise cette semaine. Les bruits de la fusillade sont bien audibles. « Encore hier matin [mardi, NDLR], il y a eu des coups de feu. Tout le quartier les a entendus.  […] Une fois, ça a duré vingt minutes. »

D’origine maghrébine, elle raconte que lorsqu’elle sort de chez elle, il lui arrive d’être agressée verbalement par des migrants car elle ne porte pas le voile. […]

« Bien sûr qu’on a essayé de voir des gens de la mairie. Mais ils esquivent. C’est l’omertà. On nous dit qu’il faut être solidaires, qu’il ne faut pas croire la presse malveillante et mal informée. Il ne s’agit pas de croire. Nous, on le vit. Évidemment, eux n’habitent pas ici. Ils ne se font pas voler leur linge et leurs chaussures laissés dehors. Ils n’ont pas d’intrusions dans leurs jardins, les nuisances sonores toute la nuit, les agressions verbales, les voitures anglaises qui nous empêchent de sortir les nôtres. […]

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