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Le Front national a obtenu les 120 voix qui l’autorisent à créer une association susceptible de le représenter à Sciences Po Paris.

Mais l’implantation de l’extrême droite au sein de cette école considérée comme emblématique de l’élite française doit-elle inquiéter ? Le point de vue de deux étudiants de Sciences Po.

Les outils qui nous sont transmis nous aideront à faire preuve de discernement, par Maël Martins.

« Il est étonnant que la reconnaissance du FN comme association fasse couler tant d’encre. Elle n’est qu’une association, parmi plus d’une centaine, à avoir été reconnue cette année. S’il est une chose qui devrait retenir l’attention c’est la diversité idéologique et culturelle que Sciences Po encourage en son sein en permettant que tant d’associations aient un statut officiel. En donnant le droit au FN de s’exprimer, les étudiants n’ont pas consenti à une quelconque obligation de l’écouter, et encore moins d’adhérer à ses propos. […]»

Le Front national est en contradiction avec les valeurs de notre école, par Simon Riou.

Gardons en mémoire les mots d’Antoine de Saint-Just, le révolutionnaire et le républicain : “Pas de liberté pour les ennemis de la liberté”. »

« Qualifiez-moi d’anti démocrate et de censeur. Qualifiez-moi de parangon de la pensée unique et d’adversaire du débat. […]

Curiosité intellectuelle, ouverture d’esprit et fenêtre sur l’international. Sciences Po, c’est la tolérance, l’égalité des chances et la diversité : sociale, territoriale et internationale. Déjà présentes dans les enseignements et le projet éducatif, la mixité et la pluridisciplinarité se retrouvent dans la communauté étudiante et enseignante. A contrario, le Front national, c’est le repli sur soi, la démagogie, le sectarisme et le rejet de la diversité. […]»

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