Fdesouche

Quatorze lycéens de Notre-Dame-la-Riche partent le 22 octobre à la rencontre des migrants. Un voyage à la quête de l’autre et de soi-même.

C’était au début de cette année, à un moment où on ne parlait pas encore quotidiennement du drame des migrants.
« Le sujet était sensible mais je pense qu’il interpelle tout le monde dans la mesure où chacun a une histoire liée à l’immigration. »
Les quatorze lycéens qui, le 22 octobre, partiront à bord de deux minibus, n’ont pas la prétention de trouver des solutions, « tout au plus de servir de porte-voix aux migrants et à ceux qui s’occupent d’eux. »
« On ne pourra sans doute pas s’entretenir directement avec les migrants qui vont passer directement du quai au centre de détention mais peut-être avec le pêcheur de Lampedusa qui, le matin, part avec son fils en espérant qu’ils ne vont pas “ tomber ” sur un cadavre. »
L’occasion de dire et de redire que le problème est humain avant d’être économique et que c’est sur cette idée que le pape François a voulu insister lorsqu’il est allé, en juillet 2013, lors de sa première sortie officielle, à Lampedusa.
« François a été très clair, il a dit que personne n’avait envie de quitter sa terre, que ce soit pour des raisons économiques ou politiques. Ce voyage est aussi l’occasion d’être les porte-parole du message de l’Église. Un message qui n’est que trop rarement relayé. Toutes ces questions fondamentales ont été étudiées dans le cadre du conseil pontifical Justice et paix ou Migrants et réfugiés. A nous d’essayer de contribuer modestement à le faire connaître. »

(…) La Nouvelle République

Fdesouche sur les réseaux sociaux