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L’humoriste Nicolas Bedos est poursuivi par une association pour injure raciale dans des chroniques parues dans l’hebdomadaire Marianne en 2012.

“Indolence insulaire”, “enculé de nègre”, “autochtones oisifs”. Voyant là des expressions racistes et non de l’humour, une association a poursuivi lundi Nicolas Bedos devant le tribunal correctionnel de Paris pour des chroniques parues dans Marianne et sur le site internet de l’hebdomadaire.

Publiées en décembre 2012, ces textes valent à l’humoriste d’être jugé pour injures publiques raciales. Pour le CollectifDom (Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais), ces écrits sont des propos racistes. La notion d’indolence a “chez nous une signification particulière”, a expliqué son président Daniel Dalin, elle se rattache à “celui qui ne ressent pas la douleur”.

“Coups de fouet”

Selon l’avocat de l’association, Me Vincent Merrien, la question n’est pas de savoir si Nicolas Bedos est raciste, mais si ces propos le sont. L’humoriste, absent à l’audience car retenu par un tournage, a reçu le soutien de la représentante du parquet, qui a préconisé la relaxe. La magistrate a ainsi inscrit les expressions litigieuses dans leur contexte.

Nicolas Bedos faisait le récit de ses vacances dans les Antilles et le blues de son retour en métropole. Il évoquait sa rencontre avec son guide chauffeur de taxi, un certain Gilles, “un génie”, “merveilleux produit de l’indolence insulaire”, qui “manie si bien la langue française qu’il fait frissonner mon clitoris lexical”, écrit Nicolas Bedos. […]

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