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Trois semaines après l’arrivée des premiers réfugiés en provenance d’Allemagne, metronews est retourné au centre d’hébergement de la base de loisirs de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), où vit désormais une centaine de Syriens et d’Irakiens, dont douze enfants. Jérôme Parmentier, jeune bénévole pour le Secours Catholique, est chargé de coordonner les cours de français et les activités qui leurs sont proposés. Il souligne le “super accueil” que le les voisin ont réservé aux réfugiés.

Ils devraient obtenir leurs papiers d’ici un mois. Ce qui devrait leur permettre d’obtenir un logement, à priori assez rapidement, d’ici deux mois.

Comment s’organise la vie dans le centre ?

Un bon contact s’est mis en place. On commence à tous bien se connaître, tant les réfugiés entre eux que eux avec nous, les bénévoles. Il y a de temps en temps quelques tensions, qui peuvent surtout éclore entre Irakiens et Syriens, parfois entre musulmans et chrétiens. Mais tous apprennent à faire avec et, dans l’ensemble, ils sont très tolérants. J’ai l’impression que la plupart sont satisfaits des activités que nous leur proposons. […]

Combien de bénévoles sont ici ?

En moyenne, on est en même temps cinq ou six sur le camp. Mais cela tourne beaucoup. Il y a des retraités qui donnent pas mal de leur temps, des personnes qui travaillent et qui donnent ce qu’elles peuvent donner… Et des étudiants comme moi, qui suis en année de transition après avoir fait du droit, et qui a envie de se tourner vers quelque chose de plus social. Certains se présentent spontanément. Deux jeunes sont ainsi venus proposer d’organiser un foot.

Comment les voisins du centre ont-ils réagi ?

Ils ont réservé un super accueil aux réfugiés ! Certains se sont mobilisés en organisant un grand apéritif, d’autres sont venus un samedi matin pour proposer d’emmener les réfugiés au marché. […]

Les réfugiés rencontrent-ils néanmoins des problèmes d’adaptation ?

Ils doivent faire avec une culture différente. Le centre de vacances s’adapte à eux, mais il y a un règlement intérieur. La cantine, par exemple, ne change pas ses menus, et certains peuvent parfois avoir du mal avec la nourriture, en particulier la viande qu’ils aiment beaucoup plus cuite que chez nous.

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