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L’ancien président de la République tchèque, Vaclav Klaus, a accusé les politiciens d’accueillir les migrants en Europe pour nuire au continent. Il prévient que le but de la politique d’accueil est la désintégration de l’Europe, comme chacun sait, et la création d’une société nouvelle.

Vaclav Klaus a écrit au journal allemand Die Welt, pointant comme “irresponsable” les politiciens Européens telle la chancelière allemande Angela Merkel et le président Joachim Gauck. Il les a rendu responsables des “centaines de morts en Méditerranée” alors que les migrants, leurs enfants et leurs familles répondaient à leur appel de venir en Europe, payant des sommes énormes à des passeurs indifférents aux risques et menaces de ce genre de voyages.
Citant en exemple les sciences sociales qui sont “en rare harmonie avec le sens commun”, Klaus écrit que la cohésion interne d’une communauté “est essentielle pour le bon fonctionnement productif et la stabilité nécessaire de n’importe quelle société.” Il se réfère spécifiquement au concept économique “de capital social et humain” sans lequel, dit-il, “un Etat fonctionnant sainement est impossible”.
“Befuddled par l’idéologie du multiculturalisme,” Klaus met en garde : “le débat d’aujourd’hui sur l’immigration ignore ces faits élémentaires.” Contre cela, les partisans de l’immigration croient que chacun des Etats européens peut “renouveler” sa main d’oeuvre sans aucun problème. Dans ce but, ils cherchent à accueillir et installer les migrants avec la promesse “d’une nouvelle vie, meilleure”.
Klaus explique qu’il est persuadé que la vraie motivation derrière la politique de migration se réfère à la pensée de son ancien chef de cabinet, Jiri Weigl. Il décrit la théorie de Weigl comme ayant “précisément pour but” une politique d’ouverture en vue de détruire la cohésion en vue de construire une “nouvelle Europe” sur les décombres de l’ancienne “en laissant de côté ceux qui se satisfont de l’Europe telle qu’elle existe.” Les migrants n’étant liés à aucuns des Etats européens actuels, ils peuvent être aisément rééduqués, manipulés and endoctrinés pour fournir l’identité “d’une nouvelle Europe multiculturelle.”
Klaus analyse comme étant une “erreur fatale” le fait de croire que les problèmes immédiats causés par la migration sont contrebalancés largement par les effets à long terme. Il déclare que l’expérience de l’Allemagne avec les immigrants and travailleurs invités offraient “un contraste énorme” par rapport à cette idée.
Klaus se réfère aux commentaires de l’économiste Wolfgang Kasper, un Allemand qui a vécu en Australie durant un quart de siècle. Celui-ci pense que l’acculturation – le procès de changement culturels et psychologiques quand des cultures se rencontrent – ne peut se faire que sur plusieurs générations. De surcroît, Klaus remarque que Kasper “attire l’attention sur le fait que la seconde génération d’immigrants rejette l’intégration dans la société européenne, et bien souvent de la communauté de valeurs de l’Occident.”
Klaus insiste sur le fait que 40% des migrants de Bavière de ces derniers temps viennent du Kosovo, où il n’y a pas eu la guerre depuis 15 ans. Il y en a à peu près autant venus d’Afghanistan, où aucune urgence récente ne les a poussé à venir. Ces deux courants de migration ont été des réactions, non à des “changements dramatiques”, mais bien aux invitations claires et implicites de Merkel.
Et Klaus de conclure:
“Peut-être que [Merkel and Gauck] croient que leur invitation est un geste humanitaire positif. Ils se trompent. Au contraire, ils desservent l’Europe. Mais c’est le cadet de leur souci.”

Breitbart

(Merci à Dom Tower pour la traduction)

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