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Il suffit de lire les sondages pour le comprendre. Jour après jour, semaine après semaine, toutes les enquêtes d’opinion montrent que le candidat François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle et laisserait face à face au second l’extrême droite et la droite.

Dans les allées du pouvoir, nombre de conseillers anticipent la défaite. Ils essayent de préparer l’avenir en se recasant.

Après tout, le passage en cabinet ministériel est souvent éphémère. Et cette attitude, c’est même du grand classique. Appelons ça l’opération « Sauve qui peut ». A la manœuvre, le tandem formé par François Hollande et Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Elysée qui s’emploient à trouver un point de chute confortable aux partants ! Dans certains ministères, comme à l’Education nationale, à l’Ecologie ou à Bercy, on fait et on refait les cartons.

Les directeurs de cabinet se succèdent, les conseillers valsent et les départs sont légion avec une multitude de promotions dans la préfectorale, dans des ambassades, au Conseil d‘Etat ou dans des entreprises publiques.

Parmi les lots particulièrement prisés, il y a le conseil Constitutionnel. C’est même le gros lot par excellence ! C’est l’institution la plus prestigieuse du pays et on y est nommé pour neuf ans.

En janvier, François Hollande et le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, devront chacun désigner un Sage, notamment pour remplacer son président Jean-Louis Debré. Pour décrocher cette récompense, une compétition, discrète évidemment, s’est engagée au sein du gouvernement entre Laurent Fabius, qui sera alors débarrassé de la Cop 21, et la garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui quitterait volontiers la place Vendôme. […]

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