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Pontanézen semble asphyxié, ces temps-ci, par un florilège de tensions et problèmes stigmatisés par la fermeture du centre socioculturel « Horizons » depuis maintenant deux semaines. Mais les langues ne se délient pas. Ou si peu.

Un peu avant midi, ce vendredi. La police est invisible dans le quartier, où tout semble paisible. « Ils patrouillent depuis deux soirs, en nombre », souffle un passant. Tendu, Pontanézen ? Pas en apparence. Mais dès qu’il s’agit d’aborder le climat du moment, les portes et les bouches se ferment. À la médiathèque ? Rien à signaler. À BMH ? « Je ne suis pas habilitée à vous répondre ». Croisée près d’un arrêt de tram, une jeune femme souriante explique travailler à la crèche, « où l’on parle des enfants et aussi de la météo ». Fermez le ban et circulez. […]

Ils veulent bien évoquer cette crise majeure à mots couverts « mais pas de noms, hein. On a peur des représailles ». […] « Pontanézen a déjà eu des accès de fièvre, le climat a déjà été aussi tendu mais ça n’a jamais duré autant de temps », souligne une résidente. […]

Un habitant : « De toute façon, les menaces sont régulières. On voit des armes, des armes blanches. L’autre jour, deux se couraient derrière avec une hachette. Pour eux, c’est un jeu ». […]

« Nous attendons un soutien de nos financeurs, la Ville, la Caf, le Département et l’État ». Deux semaines après la révélation du malaise, prégnant depuis l’incendie du centre social à Noël 2014, toujours rien. […]

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