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La présence en Syrie de centres de formation, où des combattants préparent des attaques en France en particulier, permettrait à Paris d’invoquer son droit à la légitime défense auprès des Nations unies.

Les premières frappes en Syrie devraient intervenir dans les prochaines semaines. En attendant, la France peaufine sa stratégie pour justifier la légalité de cette intervention. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a prévenu vendredi dans une interview au Monde que l’aviation française s’attaquerait aux centres d’entraînement de l’État islamique en Syrie. «Nous avons beaucoup d’éléments qui montrent qu’existent désormais des centres de formations de combattants étrangers non plus uniquement en vue de contribuer au combat de Daech au Levant, mais pour intervenir en Europe, en France en particulier», a justifié le ministre. Jean-Yves Le Drian précise que l’État islamique ne sera pas l’unique cible des frappes. «Tous ceux qui menacent la France» seront visés, ajoute-t-il.
Une menace imminente ou réelle

L’existence de ces camps d’entraînement permettra notamment à Paris d’invoquer son droit à la légitime défense auprès des Nations unies. La diplomatie française s’appuie sur l’article 51 de la charte des Nations unies. Le texte permet d’intervenir militairement à titre personnel «en cas de menace imminente ou réelle». […]

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