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Le ministère de l’Intérieur refuse de mettre en place les quotas régionaux de réfugiés que réclame le maire du Blanc-Mesnil et préfère se servir des mesures plus qu’incitatives de la nouvelle loi sur le droit d’asile.

[…] On pointe un dispositif central prévu à cet effet du côté de la place Beauvau : l’hébergement directif. Sur le papier, la méthode se veut simple et efficace : les demandeurs qui refuseraient les solutions d’accueil proposées perdraient l’allocation financière qu’ils touchent. Un dispositif efficace, garantit-on au ministère de l’intérieur, qui entrera en vigueur dès le 1er novembre.

La nouvelle loi modifie aussi la nature des aides financières que reçoivent les demandeurs d’asile. Les anciennes allocations (AMS et ATA), qui s’élevaient de 91€ à 718€ par mois selon les cas, seront réunies au sein d’une aide unique : Allocation Demandeur d’Asile (ADA). Une fois que les demandeurs d’asile obtiennent le statut de réfugiés, ils bénéficient des mêmes droits que les ressortissants nationaux comme le RSA..[…]

Pour tenter d’inciter les réfugiés à s’installer ailleurs qu’en région parisienne, les agents de l’Office français pour l’immigration et l’intégration (OFII) les préparent à s’installer en province ou en zone rurale. “On va essayer de les emmener sur place : pour reconnaître un peu les lieux, pour qu’ils voient où ils vont aller et scolariser leurs enfants”, explique Yannick Imber, directeur de l’OFII.

Pour ceux qui ne se laisseraient pas séduire, la perte potentielle de leur allocation devrait représenter un argument de poids. […]

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