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Après l’urgence et après avoir logé les familles de réfugiés qui affluent sur notre sol, la question de la scolarisation de leurs enfants va rapidement se poser. L’Education nationale possède des unités pédagogiques dédiées à cette “intégration” par l’école. Le responsable de ces structures pour l’Académie de Paris nous en explique le fonctionnement.

Alors que “l’instruction est obligatoire jusqu’à 16 ans, cette limite peut être repoussée jusqu’à 18 ans et même parfois jusqu’à 19 ans, en cas de scolarisation dans les Centres d’informations et d’orientation (CIO), pour les élèves francophones”. Les plus âgés sont souvent orientés “vers des filières professionnelles”, indique l’inspecteur d’Académie, qui veut souligner la “générosité de la République”.

Concernant l’afflux potentiellement important d’enfants supplémentaires dans ces classes, Alain Seksig affirme disposer d’une “réserve de professeurs certifiés suffisante” et ne montre aucune inquiétude particulière.

Pour savoir comment ces unités pédagogiques fonctionnent, BFMTV.com a fait le point avec Alain Seksig, inspecteur de l’Académie de Paris et responsable de ces structures dont il rappelle le but premier: “Intégrer les enfants ne parlant pas français le plus rapidement possible dans un cursus ordinaire“. […]

Les enfants de réfugiés ont “une ferveur particulière” à l’école, témoigne un inspecteur.

Seules les plus importantes académies de France possèdent de telles structures. Concernant Paris, Alain Seksig précise que 2.700 élèves sont pris en charge chaque année, que ce soit en primaire, au collège ou au lycée. Les classes, où les arrivants sont regroupés par niveaux, comptent de “20 à 25 élèves au maximum” explique-t-il. Pour “le second degré, 75” de ces Upe2a sont mises en place à Paris, “mobilisant 80 professeurs, certains exerçant à temps partiel“, détaille le responsable du Casnav. Et “50 unités pour le premier degré“. […]

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