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16/09/2015

Ali Merkath, 33 ans, a toujours un peu mal au bras, souvenir de son passage mouvementé en Hongrie. Et quand il évoque le long périple d’un mois et demi entre son village irakien et la France, ce père de famille a les yeux remplis de larmes. […]

On a été accueillis en diplomates, pas en réfugiés“, poursuit Ali, décrivant la “surprise totale” ressentie à sa descente du bus. “On a eu un accueil incroyable, une visite médicale, des informations pour scolariser les enfants. On nous a rhabillés de la tête aux pieds puis on a eu une clé, celle de notre chambre<:em>“.[…]

Samedi, Ali et Tahrir ont pu s’entretenir avec le chef de l’État, venu rendre visite aux réfugiés de la base de loisirs. “On n’aurait jamais pensé rencontrer un jour le président de la France“, dit fièrement Ali, en faisant défiler sur son smartphone ses selfies avec François Hollande. […]

Il raconte lui avoir demandé si tous les réfugiés avaient les mêmes droits. Le président lui aurait répondu qu’il aurait les mêmes droits que lui, une fois son droit de séjour en France accordé.

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12/09/2015

La visite aura duré une heure et demie. François Hollande s’est rendu samedi après-midi dans un centre accueillant une centaine de demandeurs d’asile syriens à Cergy-Pontoise en banlieue parisienne, sa première rencontre directe avec des réfugiés depuis le début de la crise migratoire en Europe.

La presse n’avait pas été prévenue. Le chef de l’État a notamment “pris un long temps d’échange” avec une dizaine de Syriens ayant transité par l’Allemagne, en leur promettant notamment une réponse des autorités à leur demande d’asile “sous 15 jours”, a indiqué son entourage à l’AFP.

“L’idée était d’aller à la rencontre, hors médias, de la centaine de réfugiés syriens qui ont été accueillis dans ce centre et qui y sont depuis environ deux jours et de pouvoir se rendre compte par lui-même des conditions dans lesquelles ils étaient accueillis et hébergés”. François Hollande a échangé avec eux dans une salle du centre Hubert-Renaud de l’île de loisirs de Cergy-Pontoise “pour connaître leur parcours depuis qu’ils ont dû fuir leur pays, la façon dont ils sont arrivés en Allemagne, puis en France”.

Outre ce temps d’écoute, le président leur a également dit “que tout allait être mis en œuvre pour que leur demande fasse l’objet d’une réponse sous 15 jours à leur demande d’asile par l’Ofpra”, l’agence en charge des demandes d’asile. Parmi le petit groupe figuraient “un jeune adolescent de 11 ans et son père conducteur, un chirurgien-dentiste, une étudiante en informatique, un chef d’entreprise, un électricien, un mère au foyer, un contremaître en bâtiment…” […]

Le Figaro

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