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Les appels à manifester en faveur des réfugiés n’ont suscité qu’une faible mobilisation samedi en France, où le principal rassemblement a réuni quelque 700 personnes à Nice (sud-est), davantage qu’à Paris et Lyon (centre), selon les estimations policières.

A Nice, les manifestants ont défilé le long du front de mer derrière une banderole «Oui à l’accueil des réfugiés». Des participants brandissaient des pancartes réclamant «un accueil digne pour les réfugiés» ou encore «la libre circulation des personnes».

Dans le cortège, Michel Ababa, un militant associatif, a regretté que «des centaines de réfugiés soient toujours bloqués à Vintimille (ndlr, ville à la frontière franco-italienne) alors que leur situation n’est pas si différente de celle des réfugiés qui passent par l’Europe de l’Est».

«Moi, mon pays, maintenant, c’est la France, parce que c’est le pays de mon fils, qui a été accepté à l’école alors que je n’avais pas encore de papiers. J’aime la France», s’est exclamé Hassan, journaliste syrien et lui-même réfugié à Nice depuis un an et demi.

A Paris, sous une pluie battante, seule une centaine de personnes se sont rassemblées en fin d’après-midi sur le parvis des Droits de l’Homme, sur la place du Trocadéro, pour «honorer» la mémoire des près de 3.000 réfugiés morts depuis le début de l’année en tentant de gagner l’Europe.

Certains portaient une pancarte avec le nom de l’une de ces victimes, d’autres brandissaient un drapeau syrien ou des affichettes avec des slogans dont l’un proclamait : «pas de mur en Europe».

Le week-end précédent, 10.000 personnes s’étaient rassemblées dans la capitale en soutien aux réfugiés.

A Lyon, environ 250 personnes ont manifesté en fin d’après-midi sur la principale place de la ville, à l’appel de plusieurs associations humanitaires et de partis de gauche.

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