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Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire catholique La Vie prône le fatalisme face à la vague de clandestins qui arrive en Europe.

Commençons par un chiffre, un seul, vertigineux. 800 000 personnes pourraient chercher à s’installer en Allemagne cette année, en tant que demandeurs d’asile ou réfugiés. […]

La vague qui nous submerge actuellement est d’une autre nature, plus puissante et plus impérieuse que l’habituelle immigration économique. Il s’agit d’un drame humain historique. […]

Qui peut croire que l’on reconduira à la frontière ces centaines de milliers, demain peut-être ces millions de personnes ? La plupart des malheureux arrivés sur le sol européen ne repartiront pas. Sauf à employer des moyens infâmes pour les renvoyer dans leur patrie, ce qui est d’ailleurs tout simplement impossible lorsque ces pays sont la Syrie, l’Érythrée ou l’Afghanistan.

Dans ces conditions, l’Europe n’a d’autre choix que celui d’accueillir le plus dignement possible les personnes qu’elle ne pouvait de toutes façons décourager d’arriver. […]

L’effort d’intégration en termes de logements, de scolarité, de services sociaux et bien sûr d’emplois à fournir sera considérable, et plus considérable encore la question de l’intégration culturelle, alors même que face à l’islam l’Europe se montre incapable de trouver les bonnes réponses.

Mais il faut regarder la vérité en face et oser la dire aux Français comme Angela Merkel commence à l’expliquer aux Allemands : l’Europe continentale devra, dans les faits, absorber cette vague migratoire. Elle devra l’absorber au mauvais moment, quand le chômage est au plus haut et la crise culturelle à son comble. Et pourtant, c’est ainsi. Ou alors il faudrait employer des moyens d’une ampleur et d’une violence insupportable, rejetant des centaines de milliers de personnes à la mer. Ce serait la mort de l’Europe à laquelle nous croyons. […]

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