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Alors que le gouvernement gère avec difficulté la crise des migrants, Nadia Hamour, secrétaire nationale à l’intégration des Républicains. rappelle la place fondamentale de l’intégration au coeur de la nation française dans un texte intitulé ” Intégration : non à la braderie nationale !”.

La gauche, héraut de l’ethnicisation de la société, ne cesse d’attiser le feu de l’identité nationale en exaltant des différences qui entretiennent la théorie fumeuse du «grand remplacement».

Aujourd’hui, c’est au tour de l’islam, qu’on a trop longtemps enfermé dans des caves, d’être reconnu par la République pour enfin assurer l’équité cultuelle entre les religions.

Soucieux de draguer à bon prix l’électorat des minorités, ce projet prévoit de remplacer le Contrat d’accueil et d’intégration d’une durée d’un an, par un «parcours d’accueil et d’intégration», pouvant s’étaler sur cinq ans… ce qui revient tout bonnement à brader l’octroi d’un titre de séjour avant même l’achèvement du processus d’intégration. […]

Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 200 000 immigrés entrent chaque année en France. Plus de 100.000 choisissent de rejoindre notre communauté nationale en acquérant la nationalité française. Mais devenir Français ne se résume pas à l’obtention d’une pièce d’identité. Devenir français c’est vouloir partager un héritage historique, culturel et moral plutôt que de vouloir cultiver à tout prix sa différence. Dire cela ne relève ni du racisme, ni d’un «conservatisme buté» comme l’a déclaré Alain Badiou à l’endroit de Pascal Bruckner. Au contraire, refuser à un étranger ou à un citoyen français de devenir comme les autres pour mieux l’assigner à sa seule communauté d’origine est une posture dangereuse et irresponsable car cela veut dire qu’il est incapable d’évolution et culturellement inapte à l’universalisme. Les dispositions du ministre de l’Intérieur, qui confinent au ghetto, nous conduisent tout droit vers l’enfermement culturel et social des étrangers. […]

Or, comment s’intégrer à un pays que l’on ne cesse de rabaisser ? Si la France n’est pas capable d’être une communauté nationale, consciente de son histoire, fière de son roman national et de ses valeurs, comment les immigrés pourraient-ils et voudraient-ils s’intégrer? Merah détestait la France au point de tuer des enfants, ne l’oublions pas.

C’est pourquoi l’intégration dans le corps social français ne saurait faire l’économie de l’adhésion des rites et des usages qui lui sont propres et qui fondent son ascendance culturelle.

Il y a quelques décennie, cette adhésion allait de soi. Fille d’immigré algérien, mon père n’avait qu’une obsession: que ses enfants se fondent dans la masse et qu’ils ressemblent à tous les écoliers de France. A la maison, nous nous régalions des œufs de Pâques et attendions frénétiquement que le père Noël déposent nos cadeaux au pied du sapin que nous avions religieusement décoré. Mes parents savaient que pour la société qui nous accueillait et dans laquelle nous allions construire nos vies, il nous fallait observer non seulement les lois mais également la culture et les traditions, ce qui ne veut pas dire effacer nos différences et oublier d’où l’on vient. […]

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