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Jean-Baptiste Pellerin, photographe, est allé à la rencontre des migrants du nord de Paris, de son quartier. Les migrants ne souhaitent généralement pas être photographiés. Certains craignent pour leur sécurité, d’autres ne tiennent pas à ce que leur famille les voit dans le dénuement. Mais face au regard bienveillant de Jean-Baptiste, on prend désormais la pause.

Ces photos, il les garde pour lui et pour les migrants. Chaque jour, il repasse pour leur offrir des petits tirages et il ne sort son appareil que si on lui demande.

Ces liens, ils les ont tissés sous un pont dans le froid. “350 migrants ont campé ici, à même le sol entre voitures et métros, avant d’être évacués le 1er juin dernier”, rappelle le journaliste de France 3. Derrière la dureté des conditions de vie, Jean-Baptiste fait ressortir espoir et humanité. Ces migrants sont toujours en attente de régularisation. Alors Jean-Baptiste leur vient en aide. Avec un drap, il improvise un studio de fortune pour photo d’identité, comme un geste en retour après avoir été accepté comme unique photographe du camp.

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