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Dijon, capitale des ducs de Bourgogne au tourisme florissant avec son pôle culturel important dans l’est de la France faisait encore la fierté de ses résidents il y a quelques années qui vantaient sa qualité de vie, sa sécurité urbaine, ses transports, son CHU (classé l’un des plus performants en France), voit arriver massivement depuis 7 ans des populations étrangères et doit assumer simultanément une demande croissante de logements sociaux face à la pénurie d’offres dans le marché locatif privé.

Devant l’afflux des demandes HLM, les bailleurs sociaux de Dijon (SCIC Habitat, Orvitis, Villéo et Dijon-Habitat) ont dû construire en hâte des centaines de logements en rachetant des terrains à vil prix sur la commune ou en agglomération (loi SRU), en expropriant de nombreux résidents de leurs maisons et en acquérant de vieux immeubles reconvertis ensuite en logements sociaux, sans réaliser les travaux de rénovation qui s’imposaient à ces constructions vétustes.

Depuis les années 2008/2009, dans de nombreux quartiers de la ville (Mansart, Fontaine d’Ouche, Grésilles, Junot, Drapeau, Langres, Stalingrad, Bourroches, Greuze), les résidents dijonnais sont donc confrontés à une forte mixité sociale qui leur est imposée par ces bailleurs sociaux, par les élus locaux et aussi par la Préfecture (loi Dalo) avec souvent des conséquences désastreuses pour les dijonnais de souche.

Un consensus commence à se dégager et toute stigmatisation mise à part, certains s’accordent à reconnaître que parmi ces nouveaux arrivants, beaucoup sont des cas sociaux au comportement de vie difficile et d’autres, venus d’horizons plus lointains, affichent un mode de vie perturbateur avec un sans gêne caractérisé.

Ils prennent littéralement possession des lieux en produisant du vacarme, des nuisances de toutes sortes (tags, jets d’urines, poubelles et voitures incendiées, destruction des boites aux lettres, porte d’entrée ou caves, rodéos mobylettes, incivilités, vandalismes sur librairie et sur façades d’immeubles et même agressions), mais aussi des trafics de stupéfiants, corollaires de tous ces vandalismes avec des attroupements sporadiques et formation de bandes qui squattent les parties communes des immeubles HLM (halls, caves, parkings et jardins privatifs).

(…) Selon les chiffres officiels (rapport 2014 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), la ville de Dijon affiche un taux de délinquance supérieur à la moyenne française et se porte au 41ème rang des villes dans le classement avec 63,53 infractions pour 1000 habitants.

Dijon possède une caractéristique intéressante : en effet, le pourcentage de populations immigrées se porte à 9%, au-dessus de la moyenne nationale de 8.4%.

Faut-il pour autant mettre en corrélation l’immigration responsable de la délinquance à Dijon ?, le débat est plus vaste et complexe qu’il n’y parait puisqu’il faut différencier les crimes des délits et cambriolages des simples incivilités ou dégradations des trafics de stupéfiants etc

Mais au-delà de cette non-ingérence ou « passivité » des élus dans ces troubles urbains, se pose aussi en filigrane la question de la mixité sociale et de l’intégration de ces nouveaux arrivants dans les HLM collectifs, donc du « vivre-ensemble » : beaucoup de dijonnais de souche sont exaspérés et s’estiment envahis, le Bien public Cote d’or tirait déjà la sonnette d’alarme en juillet 2013 : « Les personnes âgées ou avec des ressources modestes, locataires, en sont aussi les premières victimes, sans pouvoir déménager pour fuir les incivilités du quotidien […]».

(…) Ces attroupements dangereux à répétition et ces incivilités + dégradations tendent à instaurer un climat relationnel délétère et même parfois une psychose générale dans certains quartiers dits sensibles, les bailleurs sociaux évoquent par euphémisme des ZUS (zones urbaines sensibles) pour les qualifier où ils ont évidemment peu de pouvoir d’interaction et ne traitent plus par lassitude les centaines de plaintes des locataires qui leur sont quotidiennement adressées.

(…)

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Merci à JeanJacques

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