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Un rapport de l’UNICEF souligne le contraste entre l’actuel débat au Parlement brésilien pour abaisser l’âge de la majorité pénale de 18 à 16 ans, et les 10.500 homicides de mineurs enregistrés en 2013 (dernier chiffre officiel disponible), bien supérieurs à ceux dénombrés dans des pays en guerre.

«Cette situation perturbante place le Brésil à la deuxième place des pays avec le plus grand nombre de meurtres de jeunes de jusqu’à 19 ans, seulement derrière le Nigeria», affirme l’organisme humanitaire.

Le taux d’homicides (avec des victimes âgées de 19 ans ou moins) au sein de la population noire, généralement pauvre et qui vit dans la périphérie des grandes villes, est près de quatre fois supérieur à celui de la population blanche: 36,9 contre 9,6 tués pour chaque 100.000 habitants et dans la plupart des cas, les crimes restent impunis, selon ce rapport.

L’UNICEF rappelle que pendant ces 25 ans, 60% des Brésiliens ont amélioré leurs revenus et 39 millions de personnes sont sorties de la pauvreté extrême, pendant que l’économie de ce pays émergent de 202 millions d’habitants (51,2% noirs ou métis) passait de la 13e à la 7e place mondiale.

Le Brésil a progressé aussi en matière d’éducation, de lutte contre la malnutrition, de lutte contre le travail des enfants et de lutte contre la mortalité infantiles mais dans les communautés indigènes, les bébés ont encore deux fois plus de risques de mourir avant un an que le reste de la population.

Le pays comptait 59,7 millions d’enfants et d’adolescents en 2010, soit 33% de ses habitants, alors qu’ils représentaient 45% du total des Brésiliens en 1991.

Presse Ca

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