A Saint-Menet, plus de 500 personnes ont investi trois terrains de sport.
Les véhicules se sont installés il y a plusieurs jours déjà. La députée du secteur Valérie Boyer est venue déplorer cette situation hier.
[…] Les 150 campings cars les 150 voitures et les 500 occupants qui déjeunent ou vaquent à leurs occupations, ont investi le stade municipal de rugby du Mouton, entre Saint-Menet et la Millière. […]12 h 30, arrivée de Valérie Boyer, très remontée sur cette occupation “sans droit ni titre”, qui précise qu’elle vient de déposer plainte “pour effraction, grillages coupés, portails forcés… stationnements illicites et occupation de propriété appartenant à la ville, détournement des fluides, municipal eau et électricité, pour usage individuel…”. Cette plainte concerne non seulement le stade du Mouton mais aussi le stade mitoyen de la Pépinière également occupé depuis le mois de mai, par une soixantaine de caravanes. L’élue en appelle au préfet “pour trouver des solutions… “. […]
Valérie Boyer insiste sur trois points. Et d’abord sur le coût de remise en état du stade du Mouton : “A ce jour, nous chiffrons les dégâts à plus de 25 000 euros. Est-il normal que cette somme soit supportée par les contribuables marseillais ?“. Puis l’élue évoque la privation d’utilisation du stade “pour plus de 700 jeunes licenciés, rugby, foot américain, base-ball… “. Enfin, elle affiche son incompréhension devant, “l’autorisation donnée aux gens du voyage d’occuper le stade, escortés par la police sur ordre de la préfecture et, qui plus est, sur un site compris dans la zone de prescription Seveso (Usine Arkéma) interdite à toute concentration de population…”.
Le préfet, dans un courrier du 8 juin, rappelle que “le schéma départemental d’accueil des gens du voyage, du 10 janvier 2012, prescrit à la ville de Marseille la création d’une aire de grand passage… […] Un argument utilisé par l’association des gens du voyage qui a assigné la Ville à une astreinte de 500 euros par jour, pour absence d’aire de stationnement. Autant dire que le bras de fer dans ce dossier ne fait que commencer.
