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Le chef de l’Etat tunisien, Béji Caïd Essebsi, a décrété l’état d’urgence, samedi 4 juillet, huit jours après l’attentat sanglant qui a tué 38 touristes dans un hôtel en bord de mer. Il s’adressera à la population à 18 heures (heure de Paris).

L’état d’urgence accorde des pouvoirs d’exception à la police et à l’armée. Il avait été levé dans le pays en mars 2014, après avoir été sans cesse renouvelé depuis janvier 2011 et la fuite du président Zine El-Abidine Ben Ali, dans la foulée du soulèvement qui avait lancé le « Printemps arabe ».

La Tunisie, qui fait face depuis sa révolution à une progression de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, a été frappée par deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) en l’espace de trois mois.

Dans une interview donnée vendredi à la BBC, le premier ministre, Habib Essid, a reconnu que la police avait été trop lente lors de l’attentat de Port El-Kantaoui, premier aveu officiel de défaillances sécuritaires.

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