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Comme dimanche, des tensions ont eu lieu à hauteur de Jolio-Curie lundi soir. Nouveau coup de chaud ce lundi soir dans le quartier de La Conte, où des groupes venus de Fleming, Grazailles et Ozanam se sont tenus tête…

Tout comme la cité de l’Aiguille de Trèbes il y a une dizaine de jours, le quartier de La Conte est en ébullition depuis dimanche, avec des tensions entre bandes rivales et des coups de feu tirés. Lundi, peu avant 20 h, c’est dans ce contexte toujours aussi électrique que les policiers carcassonnais ont été alertés, alors qu’un attroupement d’une trentaine de personnes venait de se former à hauteur de la cité Jolio-Curie, voisine de celle de La Conte. Et que trois coups de feu éloignés et distincts venaient d’être tirés.

Des jeunes venus de La Conte, Ozanam, Fleming et Grazailles

Deux bandes rivales, avec des jeunes de La Conte et Ozanam d’un côté, et des jeunes de Fleming et Grazailles de l’autre, étaient sur le point d’en découdre pour une raison inconnue. En vain, puisque l’arrivée des forces a eu le don de calmer les esprits, même si les tensions entre les divers protagonistes étaient encore palpables dans le quartier… Contrairement à la soirée de dimanche dernier, aucune bagarre n’a eu lieu et aucun policier n’a été caillassé.

Si une surveillance discrète du quartier a été effectuée dans un premier temps, les policiers ont de nouveau été appelés vers 21 h 15, alors qu’un homme seul venait de menacer des gens avec une arme de poing. Le suspect avait disparu à l’arrivée des forces de l’ordre, mais son signalement a pu être communiqué. Les investigations peuvent ainsi suivre leur cours.

Le bureau départemental Alliance Police Nationale dénonce avec force les violences dont ont été victimes les forces de l’ordre dans l’Aude. “Carcassonne, Trèbes Narbonne… L’Aude a connu plusieurs scènes de guérilla urbaine ces derniers jours, c’est inadmissible. Et à Carcassonne, hier encore (lundi), des détonations ont été entendues lors d’une rixe. Les policiers exercent dans des conditions de plus en plus périlleuses : insultes, menaces, caillassages et maintenant déflagrations…”  […]

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