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Bonbons, yaourts allégés, gâteaux à la crème… la gélatine se cache dans de nombreux ingrédients. Dans 80% des cas, elle est issue du porc. Mieux vaut donc ouvrir les yeux si vous mangez halal, casher ou suivez un régime végétarien. Etiquetage, cadre légal, politique des marques… En période de ramadan, Metronews donne quelques clefs pour ses lecteurs.

Des millions de tonnes de couenne, peau et carcasses d’animaux sont transformées chaque année dans les usines agroalimentaires. Au total, pas moins de 147.500 tonnes de gélatine ont été produites en 2013. Faisant partie intégrante de nombreuses recettes, elle finit bien souvent dans nos assiettes.

Son pouvoir gélifiant apporte de l’élasticité aux bonbons mous, de la consistance à la crème dans les gâteaux et de l’onctuosité aux desserts lactés. Elle est aussi utilisée pour donner du corps aux produits allégés contenant beaucoup d’eau. Mais à moins de se pencher sur les étiquettes, le consommateur se doute rarement de sa présence.

Dans la plupart des cas, cette gélatine est d’origine porcine : “80% de la production en Europe provient de couennes de porcs. 15% provient de peaux de bovins, et plus particulièrement de la fine couche située entre la peau et le tissu sous-cutané et contenant du collagène. Les 5% restants proviennent d’os de porcs et de bovins, de volailles et de poissons”, détaille l’association Gelatine Manufacturers of Europe (GME), qui regroupe les principaux producteurs européens de gélatine.

Mieux vaut donc ouvrir les yeux si vous suivez un régime végétarien, halal ou casher.

Pas d’obligation de préciser sa nature (porc, boeuf, volaille, poisson)

“La mention ‘gélatine’ est obligatoire mais sa nature est précisée sur une base volontaire”, précise à metronews la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Autrement dit, l’animal (porc, boeuf, volaille, poisson) dont elle est issue peut parfaitement ne pas être mentionné.

► Le code E441 ne suffit pas

Le code E441 désigne également la gélatine (en tant qu’additif) mais cette mention ne suffit pas au regard de la règle européenne. En effet, “la gélatine n’est pas considérée comme un additif échappant à l’obligation d’étiquetage car utilisé en tant qu’auxiliaire technologique”, poursuit la DGCCRF.

► Mention obligatoire dans la liste des ingrédients

Techniquement, la gélatine est considérée comme un ingrédient dans le règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (INCO). Elle doit donc être mentionnée dans la liste des ingrédients.
► Les marques se veulent transparentes

Les marques – dont certaines ont été montrées du doigt voilà quelques années pour l’utilisation de gélatine de porc sans la mentionner clairement –, se veulent désormais transparentes. […]

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