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Depuis plusieurs années, les riverains de la rue Lecointre, dont le jardin se trouve en contrebas du cavalier, vivent un vrai calvaire. Leur habitation est chaque jour la cible de cailloux et autres projectiles envoyés par de jeunes individus depuis ce chemin surélevé.

« Regardez ce que j’ai retrouvé dernièrement dans mon jardin », lâche une riveraine, excédée, en pointant du doigt un piquet en bois. Et c’est sans compter les cailloux qu’elle accumule sur un coin de sa pelouse. « Et encore, ce n’est qu’une infime partie de tout ce que je reçois depuis 15 ans… J’aurais pu faire une dalle avec tout ça ! » Chaque jour, cette retraitée se demande quelle surprise elle va retrouver dans ce petit coin de verdure qu’elle entretient avec soin depuis 1981, date à laquelle elle a emménagé dans cette maison dont elle est locataire. Une habitation située en contrebas de l’ancienne voie ferrée et du cavalier.

C’est de là que de jeunes individus lancent tout ce qu’ils trouvent à portée de main. Résultat : des fenêtres cassées, des tuiles fêlées, des plaques de polycarbonate de véranda perforées… Des dommages qu’elle n’est pas la seule à subir. « Dès que je pars de chez moi, ne serait-ce que pour faire une course, je ferme le volet de mon salon, témoigne une voisine. D’ailleurs, il est criblé d’impacts. » « Moi, j’ai déjà eu ma fenêtre de toit plusieurs fois endommagée. À chaque fois que je rentre du boulot, j’ai la boule au ventre et mon premier réflexe est de faire le tour de la maison pour voir s’il y a eu des dégâts », renchérit une autre. Tous sont unanimes : « On vit un enfer au quotidien ».

Un désarroi dont, chacun de leur côté, ils font régulièrement part en mairie comme auprès de la police municipale. « Mais personne ne prend notre problème en compte », ne décolèrent-ils pas. Pourtant, les preuves ne manquent pas. À l’instar de ces photos prises il y a deux ans par l’un d’eux, et sur lesquelles on voit distinctement des bandes de jeunes, prises sur le fait. « Je suis allée porter plainte en avril 2013 et le procès-verbal n’a été transmis qu’en mars 2015… Je pensais que l’enquête serait bouclée rapidement. » Les fauteurs de troubles, identifiés, ont été convoqués pour un rappel à l’ordre. « Et puis c’est tout, ils ne sont même pas poursuivis pénalement. Alors, comment voulez-vous qu’ils ne recommencent pas ? » […]

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