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11/06/2015 : Son « djihad », assure-t-il, n’est pas celui de Ben Laden, mais celui de Saladin, le héros de la reconquête de Jérusalem au XIIe siècle

Jugé depuis lundi 8 et jusqu’au mardi 23 juin avec treize coprévenus pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », cet « émir » nantais de 37 ans est accusé d’avoir constitué autour du site Internet Forsane Alizza un « groupe structuré prônant le djihad armé », d’avoir organisé des entraînements de type « paramilitaire », et recherché des armes et du matériel « destinés à préparer des actes de terrorisme ».

[…] Son « djihad », assure-t-il, n’est pas celui de Ben Laden, mais celui de Saladin, le héros de la reconquête de Jérusalem au XIIe siècle, dont il a donné le nom à son fils : « Un djihad noble, de défense, qui n’opprime pas, mais ne se laisse pas opprimer. » Un brin mégalo, tendance parano, Mohamed Achamlane se perçoit comme un justicier entièrement voué à la cause des musulmans.
Forsane Alizza a été créé en août 2010, explique-t-il, en réaction à la multiplication des actes islamophobes et pour répondre aux sites identitaires comme FdeSouche, « qui appelle en toute impunité à égorger des musulmans ». « J’appelle ça du terrorisme, ni plus ni moins », lâche-t-il pour souligner cette « absence de réciprocité » qui justifie son entreprise à ses yeux.
Les armes retrouvées à son domicile et chez un de ses complices ? Elles étaient destinées à se défendre, à tourner une vidéo « provocatrice » ayant pour décor un « mur de kalachnikovs », voire à monter un projet un peu flou de « police musulmane » censée pallier les défaillances de l’Etat, accusé de ne pas protéger les musulmans.
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08/06/2015 : « il n’y a pas d’islam radical ou modéré, il y a l’islam authentique, décomplexé »

[…] Quant à la pratique religieuse, « il n’y a pas d’islam radical ou modéré, il y a l’islam authentique, décomplexé », explique celui qui assure que « les femmes peuvent porter ce qu’elles veulent ». Au premier rang, la seule prévenue du groupe fait face aux juges dans un hidjab gris.
La présidente en vient aux armes trouvées chez lui lors d’une perquisition. « Les armes, j’aime ça depuis tout petit, j’en ai toujours eu, depuis l’âge de 14 ans », explique-t-il. En avoir est bien le moins « quand on a une famille menacée chaque jour ». Et s’il reconnaît volontiers « un revolver », il parcourt ensuite lentement la liste des « pseudo-armes », fusils d’assaut neutralisés ou diverses armes d’alarme ou électriques, saisies. […] Source

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