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Une nouvelle fois, Marine Le Pen et ses alliés belges du Vlaams Belang ont convoqué la presse au Parlement européen. Motif : Immigration et sortie de Schengen, comme toujours. Une stratégie d’occupation du terrain et des médias terriblement efficace.

(“Si vous venez ici par bateau sans Visa, vous ne pourrez vous installer en Australie”*)
Les conférences de presse de Marine Le Pen sont toujours un événement au Parlement européen. Au premier et second rang, comme souvent, les élus frontistes, leurs alliés du Vlaams Belang belge, et leurs assistants. Derrière, une salle de presse bondée. (…)
Revenant longuement sur les tragédies en Méditerranée, la présidente du front National s’est voulue empathique : « Ces dernières semaines, nous avons connu des drames humains insupportables et sans précédent. Nous avons tous été émus et choqués par ces catastrophes ». Si la députée européenne pointe la responsabilité des gouvernements des pays d’origine – adoubés par Nicolas Sarkozy et François Hollande – dans le départ de ces migrants, elle insiste surtout sur la culpabilité des « tenants de la technocratie européenne la plus dogmatique » dans cette tragédie humanitaire. « Les immigrés clandestins, eux, ne sont que les jouets des politiques anti-nationales de l’Eurodictacture et de ses supplétifs » a t’elle déclaré.


Une manière de fustiger une nouvelle fois l’ennemi de toujours : L’Europe et son espace Schengen, sans lequel, seon elle, aucun migrant n’arriverait en France. L’occasion de présenter également la campagne d’affichage du Front National et de ses alliés belges du Vlaams Belang dont ils comptent tapisser la France et la Belgique.
Le projet, et le discours, est simple, voire simpliste : Exporter les méthodes australiennes du premier ministre libéral Tony Abbott et renvoyer tous les migrants du sol européen :

« Il faut reconduire systématiquement les clandestins à la frontière et les bateaux vers les pays d’origine comme le fait l’Australie qui ne déplore aucun mort de migrant depuis 18 mois. » (…)

Dans un clin d’œil à peine voilé à Viktor Orban, « l’enfant terrible » du groupe conservateur européen, qui souhaite rétablir la peine de mort, elle a souligné le courage politique du premier ministre conservateur hongrois, qui a convoqué un référendum sur cette question.
Au lendemain des violentes évacuations de centaines de migrants à la Chapelle puis rue Pajol à Paris, et au moment où a lieu la commission mixte paritaire sur le droit d’asile, Marine Le Pen a une fois de plus fustigé la politique de l’Union européenne et du gouvernement français en matière d’accueil des réfugiés et des immigrés clandestins,terreau du communautarisme, et des fondamentalismes islamiques” et finira par défendre qu’il faut “supprimer la possibilité d’une régularisation des clandestins”. (…)
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