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Nicolas Sarkozy, en meeting mercredi à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a appelé son parti à se concentrer sur les prochaines échéances locales avant de penser à la présidentielle.
«Je protègerai les élections régionales (en décembre) de la primaire (novembre 2016). Le temps de la primaire n’est pas venu. Il faut nous concentrer sur nos objectifs: la préparation de l’alternance, le rassemblement, gagner les municipales partielles, gagner les régionales», a lancé le président des Républicains, fréquemment interrompu par le public qui scandait son prénom. «Cela ne sert à rien de se battre maintenant. La concurrence est souhaitable mais chaque chose en son temps», a-t-il insisté.
Nicolas Sarkozy était venu soutenir Manuel Aeschlimann, qui tente les 14 et 21 juin de regagner la mairie d’Asnières, qu’il avait conquise avec seulement 70 voix sur son adversaire socialiste en 2014. Le Conseil d’Etat avait invalidé cette élection en raison de «pressions» à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois établir l’implication de Manuel Aeschlimann.
«Vous êtes un morceau de la France miniature et tout le monde va regarder» ce qui se passe en juin à Asnières. […] Nicolas Sarkozy a également ironisé sur les critiques qui lui ont été adressées par la gauche, notamment de la part de Jean-Christophe Cambadélis, qui l’avait traité de «presque xénophobe» pour avoir critiqué les textes de Christiane Taubira et de Najat Vallaud-Belkacem.
«J’ai beaucoup d’indulgence pour lui, c’est une victime du pédagogisme», a-t-il dit, sans jamais citer le nom du patron du PS. «Il a dû manquer quelques cours».

«Il n’y pas de xénophobie entre Français, sauf à considérer que des ministres du gouvernement sont étrangères». «Ca ne veut pas dire qu’on est sexiste ou raciste mais qu’on est contre un texte porté par un ministre, dont on se moque» de savoir quelles sont «ses origines, la couleur de sa peau ou le sexe», a-t-il ajouté.

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