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Le Conseil supérieur des programmes promet de réécrire « sensiblement » les futurs programmes d’histoire d’ici à septembre. Mais selon Najat Vallaud-Belkacem, le fond restera : « L’histoire n’est pas une fiction ».
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Mais il y a histoire… et histoire. Najat Vallaud-Belkacem ne veut plus de celle de grand-papa, exaltant une France idéalisée.

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« Les nouveaux programmes portent une forme de culpabilité nationale qui fait la part belle à l’islam, aux traites négrières, à l’esclavage, et qui tend à réinterpréter l’ensemble du développement de l’Occident et de la France à travers le prisme du colonialisme et de ses crimes », souligne pour sa part Pierre Nora.

Michel Lussault, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP) a admis que la rédaction de nouveaux programmes d’histoire comportait « certains défauts », par exemple le fait de rendre obligatoire l’enseignement de l’Islam – qui pourrait être avancé de la cinquième à la sixième –, et facultatif celui du Moyen-Âge chrétien. « On va très sensiblement modifier leur écriture. Assumons, notre écriture n’était pas au niveau de ce que nous voulions expliquer », a-t-il promis.
Najat Vallaud-Belkacem reste toutefois inébranlable sur le fond : « La grandeur est inséparable de la bassesse qu’elle combat. Qu’est-ce que l’abolition de l’esclavage si l’on n’enseigne pas ce qu’était l’esclavage ? Qu’est-ce que la résistance si on n’enseigne pas ce qu’était la collaboration ? »
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Merci à Mielrubis

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