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Leurs proxénètes femmes sont jugées pour “traite des êtres humains”.


Le proxénète bulgare ou roumain menace ou frappe. La Nigériane était soumise à une autre contrainte, celle du “juju”, une sorte de sorcellerie à base de poils pubiens, de magie noire, de prélèvements de cheveux, d’ongles et de sang menstruel. La prostituée ainsi recrutée devait rembourser sa dette à son passeur, celui qui l’avait acquittée pour elle, et recouvrait ainsi peu à peu sa liberté. Elle devenait à son tour proxénète en chef, ou recruteuse émérite, baptisée “mama”. Ce dossier regorge donc de “mamas” : ” Mama Twins”, parce que mère de jumeaux, en attendant peut-être “Mama Mia”, comédie musicale à la mode nigériane…

La Provence

Merci à Lilib

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